Il est commun d’entendre que le lait d’ânesse est un produit rare et donc relativement coûteux. Beaucoup le surnomme, en effet, l’or blanc. Contrairement à la vache ou la chèvre, l’ânesse produit du lait seulement en période de gestation. Ainsi, sans naissance, la traite de lait d’ânesse n’est pas réalisable. Cela en fait un lait plus compliqué à obtenir que le lait de vache par exemple. Cependant, il y a en France un nombre important d’asinerie et qui continue d’augmenter afin de répondre à la demande pour les différents usages du lait d’ânesse. Faire tout de même attention à la provenance du lait lorsque l’on choisit un produit à base de lait d’ânesse. Il est important de vérifier d’où provient le lait afin de s’assurer qu’il a été récolté dans le respect de l’animal et que ce ne soit pas une ferme qui pratique la surproduction au détriment du bien-être des ânesses et ânons.
Concernant son prix, il dépend de l’état dans lequel il est exploité : lait frais ou lait lyophilisé (réduit en poudre), et s’il est utilisé comme ingrédient ou en l’état. Le lait frais présente, bien évidemment, un prix plus élevé que lorsqu’il est réduit à l’état de poudre. S’il est acheté pour être bu, il sera également plus cher que lorsque le lait est acheté en gros pour la formulation de savons et cosmétiques.